Description
C’est un pays de guingois. L…-bas, l’air est pollu‚, l’ambiance chaotique mais les gens gais, habiles, inventifs. Sortie KO des ann‚es communistes, Tirana, capitale du pays des Aigles, est grise, l‚preuse. C’est une rencontre hasardeuse. Architecte-urbaniste, Guillaume de Monfreid part restaurer des ‚glises dans un petit coin d’Albanie, avec en tˆte les ‚missions de Radio-Tirana, ‚cout‚es des ann‚es plus t“t, et ces intonations qu’il a gard‚es dans les oreilles. C’est son cinquiٹme ou sixiٹme voyage l…-bas. Mais, cette fois-ci quand il d‚barque … Tirana, il est saisi : ces couleurs, ce culot. Et il tombe sur Anne-Laure Lafay, elle est photographe. Ils s’associent, poivre et sel et petite brune. Et vient le d‚sir de happer la ville, galerie grandeur nature, natures vivantes, lanc‚es par le nouveau maire de la ville, peintre de m‚tier. Edi Rama, avant d’entamer les chantiers de fond, se met en quˆte de rhabiller la ville, l’habit faisant le moine. Il a l’id‚e utopique et courageuse de balayer le pass‚ d’un grand coup de peinture sur le d‚cor. Une table rase esth‚tique pour sortir de la neurasth‚nie. Et la ville, toile immense, devint la proie du peintre. Bleu de Prusse, vert amande, magenta, orang‚ : assemblage bruyant et touffu de chromatismes p‚taradants. La lumiٹre revint. C’est cette fresque que raconte le livre de Guillaume de Monfreid et Anne-Laure Lafay : celle d’une m‚tropole ‚mouvante en polychromie.
